NUIT DE WALPURGIS
C'est juste le côté sombre de moi qui me permet de me précipiter dans l'obscurité, à la recherche de la traînée de sang et des nuages qui courent dans le ciel balayé par le vent.
Les cheveux sur la nuque se lèvent et le vent me frappe la crinière de mes cheveux.
La pleine lune illumine l'endroit devant l'ancien site d'exécution avec le puits profond médiéval et c'est aussi mon objectif.
Comme je l'ai dit, ces nuits où des brindilles et des branches brisées sont fouettées dans les rues, rien ne nous arrête. Nous sommes comme des sœurs et des frères qui sont appelés par le père autoritaire et qui laissent tout derrière et se précipitent vers lui.
Je peux le voir de loin; il plane au-dessus du puits, son manteau noir doublé de rouge s'enroule autour de sa silhouette décharnée et ses mains levées nous font signe. Non, ils ne font pas de signe, ils nous tirent vers eux avec de longs doigts gourmands et ses yeux envoient des éclairs. Il rassemble ses disciples autour de lui.
Il y a un hurlement et des gémissements dans l'air qui se confondent avec le hurlement des loups et des loups-garous de la forêt voisine. mixte.
C'est ce qui se passe chaque nuit de Walpurgis. Les gens dans les maisons ont leurs volets bien fermés, les petits enfants sont enterrés sous les couvertures et il y a un silence tendu.
Une fois qu'un brave pasteur a osé sonner les cloches de l'église, le lendemain matin, il a été retrouvé pendu à la corde de la cloche et personne ne pouvait l'expliquer.
Les silhouettes noires des frères et sœurs glissent dans les ruelles, comme des ombres, à la recherche d'âmes perdues et de sang frais. Moi aussi, j'ai été une fois de ceux qui ne pouvaient plus respirer de peur quand ils se sont précipités devant la maison, leurs doigts et leurs capes sombres, qui s'allongeaient de plus en plus, ont pénétré dans la bonne pièce sous les fissures de la porte et nous ont tendu la main.
Chaque année, certains réussissaient à attraper leurs vêtements ou certaines parties de leur corps et à les tirer dehors sous les portes comme s'il s'agissait simplement de fumée noire.
Ils se sont impliqués dans une danse tourbillonnante, les dents se cognant le cou, aspirant presque tout le sang de leur corps, puis ils faisaient partie de l'armée des morts-vivants et des vampires.
La récompense était la vie éternelle, la domination éternelle sur la vie des autres, mais aussi une avidité infinie pour le sang frais.
Lorsque ces nuits sont terminées, l'horizon commence à devenir plus clair et les chauves-souris disparaissent dans les fissures du mur et les loups hurlent seulement au loin, puis nous atterrissons doucement sur le sol et reprenons notre travail et notre vie habituels.
Mais lorsque deux de ces êtres se rencontrent dans la vie normale, leurs narines s'ouvrent, ils prennent une profonde inspiration, leurs yeux se rétrécissent, l'iris devient un espace étroit et des tons rauques sortent, à peine audibles de leur gorge. Vous vous reconnaissez.
Je me promène dans les ruelles sombres, me presse contre les murs de la maison et écoute la nuit noire. Et là je le vois! Il se faufile dans la niche à côté du presbytère plein de peur, essaie désespérément de pousser la vieille porte en bois. Mais il est susceptible d'être verrouillé ou bloqué de l'intérieur.
Les yeux grands ouverts, il me fixe, tend les paumes vers moi et seuls de faibles cris sortent de sa bouche ouverte, sa voix lui manque. Et je suis là avec lui, mes yeux sombres et brûlants s'enfoncent dans les siens. Son corps tendu s'affaiblit soudainement et ses genoux échouent. J'enroule mes bras serrés autour de lui et l'attire vers moi. Lentement, j'abaisse mes lèvres sur son cou et mes dents glissent naturellement à travers la peau jusqu'à son artère principale.
Un désir débridé rugissait en moi, me rendant étourdi et sauvage.
Son sang a un goût doux et chaud, une incroyable sensation de bonheur me parcourt, je bois et bois le jus de la vie et je sens comment il s'échappe de son corps.
Soudain, il enroule ses bras autour de moi, s'accroche désespérément à mes épaules et laisse faire.
Des tremblements parcourent son corps, ses yeux me fixent vides et résignés.
Il sait qu'il nous appartient pour toujours maintenant.
Onze histoires effrayantes de la célèbre écrivaine viennoise Joana Angelides. Encore une fois, Joana parvient à créer un large éventail de suspense.
Vampires, sorcières, loups-garous.
Les personnages changent comme les lieux et les époques, tantôt au Moyen Âge lors de la peste, tantôt ici et maintenant.
Cela ne devient jamais long: excitant, effrayant, effrayant, réfléchi et, comme toujours, avec une touche de sensualité.
C'est juste le côté sombre de moi qui me permet de me précipiter dans l'obscurité, à la recherche de la traînée de sang et des nuages qui courent dans le ciel balayé par le vent.
Les cheveux sur la nuque se lèvent et le vent me frappe la crinière de mes cheveux.
La pleine lune illumine l'endroit devant l'ancien site d'exécution avec le puits profond médiéval et c'est aussi mon objectif.
Comme je l'ai dit, ces nuits où des brindilles et des branches brisées sont fouettées dans les rues, rien ne nous arrête. Nous sommes comme des sœurs et des frères qui sont appelés par le père autoritaire et qui laissent tout derrière et se précipitent vers lui.
Je peux le voir de loin; il plane au-dessus du puits, son manteau noir doublé de rouge s'enroule autour de sa silhouette décharnée et ses mains levées nous font signe. Non, ils ne font pas de signe, ils nous tirent vers eux avec de longs doigts gourmands et ses yeux envoient des éclairs. Il rassemble ses disciples autour de lui.
Il y a un hurlement et des gémissements dans l'air qui se confondent avec le hurlement des loups et des loups-garous de la forêt voisine. mixte.
C'est ce qui se passe chaque nuit de Walpurgis. Les gens dans les maisons ont leurs volets bien fermés, les petits enfants sont enterrés sous les couvertures et il y a un silence tendu.
Une fois qu'un brave pasteur a osé sonner les cloches de l'église, le lendemain matin, il a été retrouvé pendu à la corde de la cloche et personne ne pouvait l'expliquer.
Les silhouettes noires des frères et sœurs glissent dans les ruelles, comme des ombres, à la recherche d'âmes perdues et de sang frais. Moi aussi, j'ai été une fois de ceux qui ne pouvaient plus respirer de peur quand ils se sont précipités devant la maison, leurs doigts et leurs capes sombres, qui s'allongeaient de plus en plus, ont pénétré dans la bonne pièce sous les fissures de la porte et nous ont tendu la main.
Chaque année, certains réussissaient à attraper leurs vêtements ou certaines parties de leur corps et à les tirer dehors sous les portes comme s'il s'agissait simplement de fumée noire.
Ils se sont impliqués dans une danse tourbillonnante, les dents se cognant le cou, aspirant presque tout le sang de leur corps, puis ils faisaient partie de l'armée des morts-vivants et des vampires.
La récompense était la vie éternelle, la domination éternelle sur la vie des autres, mais aussi une avidité infinie pour le sang frais.
Lorsque ces nuits sont terminées, l'horizon commence à devenir plus clair et les chauves-souris disparaissent dans les fissures du mur et les loups hurlent seulement au loin, puis nous atterrissons doucement sur le sol et reprenons notre travail et notre vie habituels.
Mais lorsque deux de ces êtres se rencontrent dans la vie normale, leurs narines s'ouvrent, ils prennent une profonde inspiration, leurs yeux se rétrécissent, l'iris devient un espace étroit et des tons rauques sortent, à peine audibles de leur gorge. Vous vous reconnaissez.
Je me promène dans les ruelles sombres, me presse contre les murs de la maison et écoute la nuit noire. Et là je le vois! Il se faufile dans la niche à côté du presbytère plein de peur, essaie désespérément de pousser la vieille porte en bois. Mais il est susceptible d'être verrouillé ou bloqué de l'intérieur.
Les yeux grands ouverts, il me fixe, tend les paumes vers moi et seuls de faibles cris sortent de sa bouche ouverte, sa voix lui manque. Et je suis là avec lui, mes yeux sombres et brûlants s'enfoncent dans les siens. Son corps tendu s'affaiblit soudainement et ses genoux échouent. J'enroule mes bras serrés autour de lui et l'attire vers moi. Lentement, j'abaisse mes lèvres sur son cou et mes dents glissent naturellement à travers la peau jusqu'à son artère principale.
Un désir débridé rugissait en moi, me rendant étourdi et sauvage.
Son sang a un goût doux et chaud, une incroyable sensation de bonheur me parcourt, je bois et bois le jus de la vie et je sens comment il s'échappe de son corps.
Soudain, il enroule ses bras autour de moi, s'accroche désespérément à mes épaules et laisse faire.
Des tremblements parcourent son corps, ses yeux me fixent vides et résignés.
Il sait qu'il nous appartient pour toujours maintenant.
Onze histoires effrayantes de la célèbre écrivaine viennoise Joana Angelides. Encore une fois, Joana parvient à créer un large éventail de suspense.
Vampires, sorcières, loups-garous.
Les personnages changent comme les lieux et les époques, tantôt au Moyen Âge lors de la peste, tantôt ici et maintenant.
Cela ne devient jamais long: excitant, effrayant, effrayant, réfléchi et, comme toujours, avec une touche de sensualité.
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